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Quand Mission locale et Académie travaillent en partenariat

Situation du jeune

Jeune âgé de 16 ans en situation de handicap, scolarisé en classe Ulis (3ème) avec échec lors du stage en entreprise. Donc changement de projet d’orientation (le projet initial n’était pas le sien, mais celui de son père).

 

Les obstacles à franchir

Faire en sorte que les aspirations du jeune en termes d’orientation puissent être entendues et acceptées par la famille et trouver une solution pour la rentrée suivante (centre de formation). Cela implique de surmonter la barrière de la langue dans les échanges avec la famille.

Premiers pas

Une fois le jeune inscrit à la Mission locale, un travail pour identifier ses aspirations professionnelles est mis en place. Le jeune dit aimer la cuisine et exprime son désir de commencer sa formation dans un lycée adapté.

 

Un premier entretien téléphonique avec la chargée de mission insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap de l’Académie, en présence du jeune et de la famille (en haut-parleur pour que la famille puisse écouter et prendre part à la conversation si nécessaire), est organisé. Suite à cet échange, l'Académie envoie une fiche « Handipro » (fiche adressée aux familles de jeunes en situation de handicap pour une orientation adaptée). 

 

Un co-accompagnement permet alors de soutenir la demande d’orientation vers le lycée visé par le jeune. La Maman maîtrisant mal le français, une aide pour lire et remplir le document lui est apportée par la référente Mission locale du jeune.

 

Le jeune et sa Maman ont rendez-vous par la suite avec la chargée d’insertion de l’Académie. Suite à ce rendez-vous, la demande d'inscription dans le lycée est faite. Afin de faciliter l'admission du jeune, l'Académie demande à la famille de prendre contact avec la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées).

 

Suite à la réponse de la MDPH et un entretien avec le directeur du lycée, le jeune effectue un stage. Ce stage étant concluant, le jeune intègre la filière. En parallèle, un accompagnement en Sessad est suggéré par le directeur de l'établissement.

 

En février 2021, un point de suivi de la situation du jeune est fait par la Mission locale, notamment pour s'assurer de sa bonne intégration dans le lycée. Le jeune « a eu du mal à s’habituer au rythme scolaire mais est toujours investi », selon la Maman. Il est aussi autonome dans son trajet pour se rendre au lycée, ce qui est nouveau (il prend le bus seul). Le jeune est en recherche d’un stage de deux mois pour valider sa première année. Il est alors orienté vers le Bureau d’Information Jeunesse pour une aide à la rédaction du CV et des contacts. Finalement, le jeune trouve un stage en restauration par son propre réseau.

 

En décembre 2021, la maman confirme que le jeune est toujours à l’aise dans sa formation. Il a trouvé (avec l’aide du lycée) un nouveau stage de quatre mois en Maison de retraite. Constatant que la situation du jeune est stable, la Mission Locale clôt le dossier.

 

Cette situation particulière a permis de renforcer le partenariat avec l'Académie pour le public en situation de handicap scolaire puisque la Mission locale travaille désormais en collaboration avec la chargée d’insertion. En outre, celle-ci informe la Mission locale, via les fiches « Handipro », des jeunes en situation de handicap sur le territoire et qui pourraient relever de la Mission locale ou autres partenaires.

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